La Vie en SOI


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

La Vie en SOI
La Vie en SOI
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-45%
Le deal à ne pas rater :
Four encastrable Hisense BI64213EPB à 299,99€ ( ODR 50€)
299.99 € 549.99 €
Voir le deal

Video - A VOIR AVANT DISPARITION - Tsunami en Atlantique : Et si c'était possible ?

Aller en bas

Video - A VOIR AVANT DISPARITION - Tsunami en Atlantique : Et si c'était possible ?  Empty Video - A VOIR AVANT DISPARITION - Tsunami en Atlantique : Et si c'était possible ?

Message par Hamsa Mar 27 Aoû - 12:28

Un documentaire fiction à voir... et même à télécharger, avant qu'il ne disparaisse. Nous savons comment fonctionne les Pervers qui ne cherchent qu'à Nuire...

Ce sont des prévisions scientifiques "à plus ou moins long terme". Un glissement de terrain provoque un mega-tsunami dans l'Atlantique, exactement à La Palma aux Canaries. "Ceci est une histoire vraie... elle n'a pas encore eu lieu..." peut-on lire dès le début. Il est bien évident qu'ils n'ont pas réalisé ce film par hasard.

Comme on peut le voir  ICI, les îles volcaniques -ayant déjà connu des glissements de terrain de cette envergure par le passé- sont la Réunion et Hawaï. Ils écrivent que "le candidat le plus sérieux pour un méga-tsunami" est l'île de la Palma. Notamment,  la Cumbre Vieja.

Nous devons nous interroger sur quelque chose... toujours sur  sur Wikipedia, on peut lire qu'il y a 4000 ans, un megatsunami semble avoir eu lieu à la Réunion, et un autre un peu plus tard, il y a 3200 ans lors de l'explosion du Santorin, de 100 à 200 mètres de haut, (je ne sais pas si vous imaginez...) qu'il fut accompagné d'autres phénomènes comme des pluies de cendres et des nuées ardentes. Je ne sais pas si vous imaginez... si l'on calcule approximativement, cela se situerait donc 1200 ans av. JC. Cependant, il ne faut pas oublier que les "datations actuelles" sont aléatoires... je veux dire par là que le carbone 14 n'est pas fiable à 100%... d'ailleurs ICI, ils disent que l'éruption minoenne s'est produite vers -1550 - 1600. Il est donc fort probable que cette explosion titanesque corresponde à l'épisode biblique de la femme de Loth qui se retrouve statufiée dans le désert. Dans la Bible, les destructions catastrophiques ou cosmique, comme les pluies de feu, sont prêtées à Yahweh -ou à des personnages imaginaires- pour camoufler qu'elles sont l'oeuvre de la Nature. C'est ceci qu'il faut bien comprendre pour nous guider dans le passé dont les évènements se répètent. Les Livres Sacrés de toutes les Traditions sont des LIVRES DE MEMOIRE. Je me répète encore, mais c'est très important pour la suite, notamment pour le RETOUR DU MESSIE, le 25 Décembre ou même l'explication des TROIS ROIS MAGES QUI ARRIVENT D'ORIENT... dont je vais vous expliquer la symbolique. Ils étaient "mâlins" les Ancêtres pour consigner les souvenirs.

Mais revenons à ce méga-tsunami qui se serait produit 1200 à 1600 ans avant notre ère. Des vagues de 100 à 200 mètres de haut, ce n'est pas rien. Cela a dû forcément recouvrir bon nombre de pays avoisinant le Santorin et possédant une face maritime. Je trouve très curieux qu'il n'en soit pas question dans la Bible. Car si l'on réfléchit bien, cela n'a rien à voir avec le Déluge -dit de Noé- très distinct de cet évènement. Et très distant. Il est donc fort probable également que les Pyramides d'Egypte aient été recouvertes d'eau... ou du moins inondées et que leurs parois doivent en conserver des traces. Comme le Sphinx... et pourtant, pas un mot de cette catastrophe dans l'Ancien Testament... n'est-ce pas curieux ? Il est pourtant bien dit ICI que le tsunami traversa la Méditerranée de part en part. Il est aussi mentionné qu'il est "difficile de retrouver des indications géologiques ou archéologiques, ceci aussi me paraît très étrange...

Se pourrait-il que la "tradition orale" ait "perdu" cette catastrophe ? Ce "trou noir" mérite réflexion...

Alors j'ai également posé sous la video un article très intéressant datant de 2006 qui explique les risques de tsunamis en Méditerranée et dans l'océan Atlantique, à cause des failles qui se rompent, des plaques tectoniques qui bougent et se chevauchent ou des volcans qui rentrent en éruption. Les chercheurs citent aussi les pays qui sont dans la "ligne rouge". Ils se servent pour cela de l'histoire passée de la Terre, lorsqu'ils le peuvent, car malheureusement, les données sont souvent inconnues. Il ne faut pas oublier que les recherches scientifiques sur le sujet datent d'à peine un siècle.

Mais notons qu'en Alaska, région qui nous intéresse grandement, en 1964, un séisme de magnitude 9,2 a rompu des failles de 1000 km.

Le nord du Chili est en instance de rupture de failles. L'île de la Guadeloupe rétrécit.

Dans l'Atlantique nord, un zone de subduction est localisée aux Antilles. La France est menacée par ses îles de Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy.

De nombreuses failles chevauchantes sont en mer, au sud du Portugal, à l'ouest du Marons, dans l'océan Atlantique. Le long de côte nord marocaine et algérienne en mer Méditerranée. Il faut d'ailleurs noter qu'il y a sans cesse des tremblements de terre à Boumerdès en Algérie.

Toujours dans la Méditerranée, au Liban, une faille chevauchante suit un tracé tortueux qui longe la Méditerranée, de l'Egypte à la Turquie. En partie sous l'eau, elle est susceptible de produire un grand tsunami en se soulevant lors d'un séisme.

Même le sud de la France est dans le collimateur.
Je ne vais pas énumérer tous les pays, lisez attentivement l'article... une chose est sûre, alors que la croûte terrestre est en train de se transformer en gruyère, de plus en plus, il est clair et net que les plaques tectonniques, les failles, vont bouger de plus en plus, entraînant séismes sous-marins, ruptures de plaques, tsunamis...
Tsunami possible dans l'Atlantique et la Méditerranée
par Pascal Bernard
Les sismologues décryptent les grands séismes historiques et évaluent les contraintes aux frontières de plaques. Ainsi ils estiment les risques de tsunami, dans l'océan Atlantique et en mer Méditerranée.

Le séisme de Sumatra du 26 décembre 2004, de magnitude 9,3, nous paraît monstrueux, tant par l'exceptionnelle dimension de la faille rompue et des ondes marines pro­duites, que par leurs conséquences dévastatrices et meurtrières : près de 300 000 morts et disparus. L'aspect le plus saisissant est l'immensité de la zone touchée : on compte de nom­breuses victimes sur 3 000 kilomètres. Cependant, ce séisme n'est pas unique – si ce n'est par le bilan humain – et d'autres séismes de grande ampleur ont été enregistrés durant le xxe siècle. Au Chili, en 1960, on a enregistré une magnitude égale à 9,5, et, en Alaska, en 1964, un séisme de magnitude 9,2 a rompu des failles de 1 000 kilomètres, le long des zones de subduction. Ces séismes firent des milliers de victimes, par les vibrations du sol, mais aussi par le déferlement des vagues de tsunamis jusqu'à Hawaii et au Japon où l'on a dénombré une centaine de morts pour le séisme de 1960.

De telles catastrophes peuvent-elles toucher l'Europe, voire la France ? Pour prévoir ces événements, on étudie les séismes historiques (leur ampleur et leur localisation), et on déduit de la date où ils se sont produits le risque que les contraintes accumulées déclenchent une nouvelle catastrophe. Après avoir rappelé les principaux mécanismes sismiques, nous examinerons les risques dans la région des Antilles françaises et en Méditerranée.

Les zones de subduction – où une plaque lithosphérique plonge sous une autre – sont les régions les plus susceptibles de produire de grands tsunamis. Très actives sismiquement, ce sont pour la plupart des régions marines, et des séismes de magnitude supérieure à 8 provoqueraient des mouvements verticaux du fond marin supérieurs au mètre. La géométrie continue et régulière de ces limites de plaques favorise les grands séismes et facilite la propagation des ruptures sur plusieurs centaines de kilomètres.

Quelles sont les zones de subduction à risque dans un avenir proche ? De nombreux paramètres entrent en jeu : la vitesse de convergence des plaques, la densité de la plaque qui s'enfonce (dépendant de son âge), la date du dernier séisme… Cette der­nière est souvent inconnue ; la durée du cycle de rupture d'une faille peut dépasser la période historique. Dans une région de tectonique active où aucun grand séisme n'a été enregistré de mémoire d'homme, comment savoir si le risque est faible ou élevé ? Quand les plaques glissent en continu l'une sur l'autre, sans blocage, la roche n'accumule pas de déformation élastique (on dit qu'il n'y a pas de chargement), et un futur grand séisme est improbable. Au contraire, si la faille est bloquée, en fin de cycle, le maximum de contraintes qu'elle peut supporter est atteint, et un futur grand séisme est proche.

Dans des régions bien documentées, ou de convergence rapide, une forte incertitude reste sur la date du futur séisme. Ainsi, au sud du Pérou et au nord du Chili, les derniers grands séismes ont eu lieu en 1868 et 1877 (de magnitudes estimées à 8,5). La vitesse de convergence des plaques était de l'ordre de huit centimètres par an et on prévoyait une période de retour d'environ un siècle. Un séisme de magnitude 8,4 s'est produit au sud du Pérou en 2001, heureusement sans tsunami important. Le nord du Chili est donc en instance de rupture, et de tsunami destructeur, comme en 1877 où la vague a atteint 24 mètres de hauteur : demain, ou dans quelques dizaines d'années ?

Tsunami aux Antilles
Dans l'Atlantique nord, la seule zone de subduction est localisée aux Antilles, à l'est des Caraïbes : la France, par ses îles de Martinique, Guade­loupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, est menacée. Le plus grand séisme historique date de 1843, et a ravagé l'île de Guadeloupe et sa voisine du nord, Antigua. C'était sans doute un séisme de subduction, au contact de la plaque Caraïbe et de la plaque Atlantique. Il a eu une magnitude comprise entre 7,5 et 8 pour un glissement moyen de l'ordre de cinq mètres sur 100 à 200 kilomètres. Son tsunami n'a pas dépassé un mètre de hauteur : le séisme n'a pas été assez profond pour produire une onde marine. Cepen­dant un futur séisme de subduction, avec une magnitude supérieure, produirait un tsunami plus important.

La réglementation parasismique française n'envisage pas une magnitude supérieure à 8 aux Petites An­tilles, car la vitesse de convergence des plaques est faible (deux centimètres par an). Pour une magnitude de 8,5, voire 9, quelles seraient les conséquences ? La probabilité que les accélérations du sol dépassent le seuil des destructions resterait inchangée. En revanche, ce demi-point de magnitude permettrait au tsunami associé de basculer d'un état plutôt inoffensif, avec des vagues d'un à deux mètres, à un état destructeur, avec des vagues bien plus hautes.

Pour évaluer les risques de tsu­namis futurs dans l'archipel de Gua­deloupe, les chercheurs étudient les traces des grands séismes interplaques, générateurs de tsunamis : ils tentent de reconstruire l'histoire des colères de la Terre. Plusieurs pistes – géodésiques, sismologiques et géologiques – sont ouvertes. Un réseau de points de mesures de position par gps (le système de positionnement global) a été mis en place il y a deux ans en Guadeloupe. Avec une précision de cinq millimètres, il mesure le raccourcissement de l'île dans la direction est-ouest : les plaques Caraïbe et Atlantique convergent et le contact interplaque est bloqué, de sorte que l'île se « rétrécit ». Les mesures gps indiqueront la largeur et la position de la zone bloquée qui romprait au prochain séisme. Comme le raccourcissement entre Basse-Terre, à l'ouest, et La Désirade, à l'est, ne dépasserait pas quelques millimètres par an, il faudra cinq à dix ans pour avoir les premières estimations fiables.

Au cours d'expériences de sismique marine, des navires envoient par canon à air des vibrations qui pénètrent dans la croûte terrestre. On enregistre leurs échos, ce qui permet de localiser précisément le contact interplaque en profondeur (ce dernier renvoie un écho particulier) et de définir si ce contact est bloqué, ou, au contraire, découplé. Des sismomètres sous-marins à l'est des îles, près de cette faille, affinent la localisation de la « petite » sismicité, plus ou moins régulière, de l'interplaque. Enfin, en étudiant la croissance et la mort des coraux près des côtes insulaires, on évalue les soulèvements et les affaissements des côtes : les coraux poussent à faible profondeur et meurent quand ils ne sont plus recouverts d'eau. On en déduit les mouvements verticaux des côtes qui sont directement liés aux phases de chargement des plaques entre deux séismes et de rupture de l'interplaque au moment du séisme.

La Méditerranée n'a rien à envier aux Antilles : au sud de la Grèce, la plaque africaine monte vers le nord avec une vitesse de trois centimètres par an. Elle plonge sous la mer Égée, qui est solidaire de la plaque anatolienne et qui se déplace d'un centimètre par an vers le sud au niveau de la Crète. Il en résulte une convergence des plaques de près de quatre centimètres par an, produisant une forte sismicité le long de l'interplaque et dans la plaque plongeante, jusqu'à 100 kilomètres de profondeur. Ce contact dessine en surface un arc qui part des îles ioniennes à l'ouest de la Grèce, file vers le sud en bordant le Péloponnèse, puis tourne vers l'est pour longer la côte sud de la Crète, remonte ensuite au nord-est vers Rhodes et se termine près des côtes turques. Toutes ces régions côtières appartiennent à la plaque anatolienne et sont soulevées à long terme par ce jeu de plaques.

La Méditerranée sous tension
Deux grands séismes issus de cette zone de subduction ont produit des tsunamis dévastateurs en 365 et en 1303. Le premier provoqua de fortes destructions, en particulier en Crète. Il en­gendra un tsunami qui ravagea le littoral de toute la région, jusqu'à l'Égypte et la Sicile orientale. Selon les textes qui nous sont parvenus, 50 000 personnes auraient péri à Alexandrie. Sa magnitude fut sans doute comprise entre 8 et 8,5. Le séisme de 1303, de magnitude estimée à 8, ruina l'île de Rhodes et la partie orientale de la Crète. Il produisit un tsunami qui atteignit aussi les côtes égyptiennes. Ainsi, la subduction hellénique est active, même si les événements majeurs sont rares.

Les séismes de subduction ne sont pas les seuls à produire de grands tsunamis. La convergence des plaques africaine et eurasiatique, dans leur partie ouest, résulte de systèmes de failles dites chevauchantes, ou inverses. Ces failles forment des rampes inclinées, sur lesquelles monte une des deux plaques.

Contrairement à ce qui se passe dans les zones de subduction, la plaque lithosphérique chevauchée ne s'enfonce pas sous le manteau. De plus, ces failles sont confinées aux 10 ou 20 premiers kilomètres de la croûte. En surface, elles paraissent très fragmentées, en segments de quelques dizaines de kilomètres de longueur. Les ruptures sismiques qui s'y propagent se bloquent rapidement. Les séismes qui rompent plusieurs segments d'un coup sur plus d'une cinquantaine de kilomètres sont rares. Ils correspondent à une magnitude 7.

De nombreuses failles chevauchantes sont en mer, au sud du Portugal et à l'ouest du Maroc, dans l'océan Atlantique, ainsi que le long de la côte nord marocaine et algérienne, en mer Méditerranée. Le séisme de 1755, qui a ravagé la ville de Lisbonne, aurait été causé par une telle faille. Il a produit un tsunami destructeur qui a touché les côtes portugaises, espagnoles et marocaines ; il a remonté le Tage avec des vagues de 20 mètres de hauteur qui ont balayé la partie basse de la capitale portugaise. La vague a été ressentie jusqu'aux Antilles. En analysant les traces du tsunami, les géophysiciens ont situé la faille à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Lisbonne, mais sa localisation reste imprécise. D'autres failles sous-marines existent dans cette région et pourraient avoir le même potentiel destructeur (voir Le tremblement de terre de Lisbonne, par A. Kopf, dans ce dossier).

En mer Méditerranée, le 21 mai 2003, le séisme algérien de Boumerdès, de magnitude 6,7, a fait près de 2 000 morts et engendré un tsunami : une faille parallèle à la côte et longue de 50 kilomètres, dont le plan incliné est dirigé vers le sud, a soulevé la côte algérienne et le fond marin d'environ 50 centimètres. Le tsunami n'a pas fait de victimes, mais a touché les Baléares, 250 kilomètres plus au nord, et endommagé des centaines de petites embarcations avec des vagues d'un à trois mètres. Un séisme un peu plus puissant que celui de Boumerdès – de magnitude 7 à 7,5 – sur les failles voisines, à l'ouest ou à l'est, produirait un tsunami meurtrier sur une cinquantaine de kilomètres du littoral algérien, et aux Baléares. Est-ce envisageable ? Historiquement, la région d'Alger a connu d'autres tsunamis plus importants, comme en 1365, où la partie basse d'Alger fut inondée.

Ce risque existe à l'autre bout de la Méditerranée : au Liban, une faille chevauchante suit le tracé tortueux de la grande faille du Levant qui longe la côte méditerranéenne, de l'Égypte à la Turquie. La faille chevauchante forme une grosse « écaille » de croûte terrestre. En partie sous l'eau, elle est susceptible de produire un grand tsunami en se soulevant lors d'un séisme.

D'autres types de failles – dites failles normales – engendreraient des tsunamis. Elles fonctionnent dans des régions d'extension tectonique ou de rift : la « rampe » inclinée que forme la faille permet au bloc supérieur de descendre, contrairement aux chevauchements (voir la figure 2c). Le fond marin subit une rapide subsidence, qui creuse la surface de l'eau. Les failles normales constituent des systèmes très segmentés, avec des longueurs typiques de 10 à 30 kilomètres. Les magnitudes des séismes associés dépassent rarement 6,5.

En mer Méditerranée, les principaux systèmes de failles normales sous-marines bordent l'Est de la Sicile (formant en particulier le détroit de Messine), le Nord du Péloponnèse (formant le golfe de Corinthe, un rift qui s'ouvre à une vitesse de 1,5 centi­mètre par an), l'Ouest de l'île d'Eubée, au Nord d'Athènes, et tapissent tout le fond de la mer Égée, dont le plancher s'étire vers le Sud. Une de ces failles a engendré le séisme de Messine de 1908, de magnitude de l'ordre de 7,5. Le tsunami associé a noyé les côtes proches de la Sicile et de la Calabre avec des vagues qui atteignaient huit mètres de hauteur.

Aux Antilles, de grandes failles normales zèbrent l'arc volcanique de la plaque Caraïbe, en particulier autour de l'archipel de Guadeloupe. Une telle faille de 20 kilomètres de longueur a rompu au Sud de la Guadeloupe le 21 novembre 2004, avec une magnitude 6,3, faisant descendre le fond marin d'une cinquantaine de centimètres. Les vagues du tsunami sont montées jusqu'à quatre mètres dans certaines petites baies, à une dizaine de kilomètres de distance – sans faire de victimes heureusement. Une campagne française d'exploration marine a cartographié cette faille récemment. Cette expédition a révélé et précisé la position de nombreuses autres failles normales sous-marines. Certaines d'entre elles sont longues d'une cinquantaine de kilomètres : si elles viennent à casser d'un coup, la magnitude dépasserait 7, et des tsunamis importants seraient à craindre jusqu'à une centaine de kilomètres de distance.

Glissements sous-marins
Un tsunami puissant peut avoir d'autres sources naturelles que les séismes : glissement de terrain sous-marin, éruption volcanique sous-marine, déstabilisation d'un flanc de volcan dont les débris s'écroulent en mer. Sans oublier les météorites, qui peuvent frapper n'importe où.

Un glissement de terrain sous-marin est parfois déclenché par de fortes vibrations sismiques ; dans ces conditions, il est difficile de savoir si le tsunami résulte du glissement de terrain ou du séisme. En 1998, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, une gigantesque vague, haute en certains endroits de 15 mètres, a submergé une dizaine de kilomètres de côte, à la suite d'un séisme de magnitude 7,2 au large, et a fait 3 000 morts. Les calculs ont montré que 90 pour cent de l'amplitude du tsunami est due à un glissement sous-marin déclenché par le séisme.

Les côtes méditerranéennes sont propices à de tels phénomènes. Les séismes de magnitude 6 ou plus, produits sur les systèmes de failles normales ou chevauchantes de la Méditerranée, favoriseraient ces déclenchements, en raison de la proximité de nombreux deltas de fleuves et de rivières. De plus, les failles normales et inverses créent elles-mêmes des conditions favorables aux avalanches : leurs glissements cumulés sur des centaines de milliers d'années produisent de grands escarpements et des reliefs accidentés. La France métropolitaine serait touchée par des tsunamis locaux dans la région sismique de la mer Ligure, au large de la Côte d'Azur.

L'événement catastrophique le plus ancien de l'histoire eut lieu en Grèce. En –373, un séisme a détruit la puissante cité grecque d'Helike, sur la côte Sud du golfe de Corinthe. Quelques heures après, la ville fut submergée par un tsunami, et ses ruines – d'après les textes – étaient encore visibles sous l'eau après plusieurs siècles. Les interprétations actuelles de ce récit mettent en jeu un gigantesque glissement sous-marin dû à des vibrations sismiques. L'ensemble aurait engendré une puissante vague qui aurait submergé la partie basse de la cité et entraîné sous l'eau, à une dizaine de mètres de profondeur, plus d'un kilomètre de côte, y compris le port d'Helike.

Le tsunami le plus important du xxe siècle a été produit le 9 juillet 1956 par un séisme de magnitude estimée à 7,5, sur une faille normale de la mer Égée, entre l'île d'Amorgos et celle d'Astypalea. Les vagues ont atteint 20 mètres de hauteur sur ces îles. Elles étaient encore hautes de près de trois mètres sur la côte nord-est de la Crète, 100 kilomètres plus au sud. Un mouvement de faille seul aurait engendré des vagues cinq fois plus petites. On en déduit qu'il y aurait eu un gigantesque glissement de terrain, ce qui est compatible avec le relief sous-marin très escarpé de cette zone.

En ce qui concerne les éruptions volcaniques, l'histoire a retenu l'explosion de l'île de Santorin vers –1650, en mer Égée. Provoqué par l'effondrement du cratère, le tsunami a balayé les côtes de la Méditerranée orientale, avec des vagues estimées à une quarantaine de mètres au voisinage de l'île.

Aux Antilles, les volcans actifs ont tous subi de grandes déstabilisations de flanc qui ont déversé dans la mer de monstrueuses avalanches, de quelques dixièmes à quelques dizaines de kilomètres cubes de roches. On retrouve les traînées jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres des côtes. Les vagues produites localement pou­vaient dépasser la dizaine de mètres. Heureusement, de telles avalanches sont rarissimes : en Guadeloupe, la dernière avalanche remonte à 3 000 ans.

Ainsi, ni la mer Méditerranée ni les Antilles ne sont épargnées par les tsunamis, même si la tectonique de ces régions ne semble pas produire des événements aussi puissants que celui de Sumatra. L'histoire montre que les effets des vagues sont pour la plupart locaux, restreints à quelques dizaines, au plus quelques centaines de kilomètres. Ces courtes distances impliquent que le temps entre le mouvement sous-marin déclencheur (séisme ou glissement de terrain) et l'onde de gravité varie de quelques minutes à quelques dizaines de minutes.

Alertes : que faire ?
Depuis la catastrophe de 2004, un réseau d'alerte aux tsunamis, sem­blable à celui du Pacifique, se met en place dans l'océan Indien, sous l'égide de l'unesco (voir La surveil­lance des tsunamis transocéaniques, par F. Schindelé et H. Hébert dans ce dossier).

Un projet équivalent est en cours de discussion pour les Caraïbes, et plusieurs projets européens envisagent la surveillance en temps réel de la Méditerranée. Cependant, aux Caraïbes comme en Méditerranée, les sources sismiques sont proches des côtes. Les solutions d'alarmes opérationnelles devront être adaptées et améliorées : plus d'un quart d'heure est actuellement nécessaire pour valider les pré-alertes sismiques, combiner ces informations avec les mesures des marégraphes, et envoyer un bulletin aux autorités compétentes – lesquelles mettront aussi du temps pour alerter et évacuer les zones menacées. L'utilisation de tsunamimètre semble être une bonne solution pour améliorer l'alerte. Cet instrument détecte les vagues quelle que soit l'origine du tsunami (séisme ou effondrement de volcan).

On pourrait imaginer des systèmes automatiques, plus rapides, qui se­raient connectés directement aux réseaux sismiques et marégraphiques. Les populations côtières seraient alertées sans intermédiaire humain, par sirène, radio, portable… Cependant, il est difficile d'assurer la fiabilité parfaite de tels systèmes automatiques.

Enfin, la mise en place du système d'alerte ne sera efficace que si les populations sont éduquées.

Sources POUR LA SCIENCE
Posté par Adriana Evangelizt
Via :
http://apocalypse666.over-blog.com/article-video-a-voir-avant-disparition-tsunami-en-atlantique-et-si-c-etait-possible-119705089.html
Hamsa
Hamsa
Admin

Messages : 2652
Date d'inscription : 19/08/2012
Localisation : des Etoiles parachutée sur Terre

https://www.youtube.com/profile?gl=FR&user=ChantHappy&hl=

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum