Ce qui aurait pu se passer n’aurait pas pu se passer (sinon ça se serait passé)

17 mars 2009

Traduction libre de the Complete Course of Alaska 11 CD

Lorsque vous utilisez votre système de guidage clairement, lorsque vous prêtez attention à une chose, vous pouvez savoir à la manière dont vous vous sentez si vous trouvez là où vous voulez être. Lorsque vous êtes en contact avec qui-vous-êtes véritablement, votre impulsion sera d’aller quelque part parce que c’est bien, mais non de fuir quelque chose que vous n’aimez pas.

Lorsque vous êtes vraiment connecté, vous vous retrouvez à éviter des choses que vous ne voulez pas, mais vous n’êtes même plus conscients que vous êtes en train de les éviter.
Jerry et Esther se souviennent d’un jour, où ils se trouvaient sur un carrefour dans la ville de San Antonio qu’ils ne connaissaient pas. Ils étaient sur une autoroute en construction et s’apprêtaient à tourner à gauche. Jerry a eu une forte impulsion de partir, car la circulation était dégagée ; cette impulsion fut suivie d’une impulsion soudaine, très puissante, de rester. A ce même instant Esther dit « Reste où tu es ». Et alors une voiture qui roulait à 200km heure apparut sur leur gauche, cette voiture leur aurait foncé dessus, s’ils avaient tourné.

Il leur arrive de moins en moins d’impulsions de la sorte, comme ils sont connectés à leur être véritable, ces deux vibrations [bonheur-plénitude et catastrophe-danger ]sont par trop éloignées.

Une autre fois ils étaient sur la route, à un carrefour, et les feux restaient rouges sans passer au vert. Jerry regarde partout et dit "Je ne vois aucune raison de rester ici, et toi ?" Esther n’en voyait pas non plus. Alors un train fonça sur l’endroit où ils s’étaient trouvés à attendre. Les yeux du conducteur étaient aussi grands que des casseroles! Une fois que Jerry a eu l’impulsion de partir, nous lui avons indiqué alors de partir très très vite… Et finalement que vous échappiez à un train à un un mille ou à un millimètre, vous l’évitez quand même, n’est-ce pas ?

En dehors de ce message sur l’évitement d’un danger, ici Abraham nous rassure aussi quand à l’usage des conditionnels et des futurs antérieurs : ce qui aurait pu se passer, si … bref des formes hypothétiques.

Il y a une autre option lorsqu’il s’agit d’une histoire possible: en choisir une belle et positive qui débute par "ne serait-ce pas merveilleux si…" et non par le scénario catastrophe.

Lorsque quelqu’un vous dit « tu te rends compte de ce qui aurait pu se passer si j’avais pas été là / si cette personne ne t’avait pas aidé/ si tu n’avais pas eu cette info/ si ton réveil n’avait pas sonné » bref les phrases de ce type là. Au futur antérieur ou au conditionnel ou avec un si.

Ces phrases n’ont pas de fondement : elles se fondent sur une probabilité qui aurait pu avoir lieu dans ce qui est déjà le passé mais qui n’a pas eu lieu. Elles ne font que planter des graines de peur. Sous leurs airs bienveillants, il peut s’agir de phrases qu’une personne qui cherche à prendre le pouvoir sur vous, en vous affaiblissant, peut employer : "tu as eu de la chance tu aurais pu te faire violer" ( donc reste à la maison ne sors plus maintenant, reste avec moi, tout est plus sûr)

Nous ne connaissons jamais la fin de l’histoire : lorsqu’on évite un danger de près ou lorsqu’on est dans une situation de danger on peut choisir l’issue de la situation ou du moins la manière dont on se sent dans la situation. Mais la manière dont on se sent détermine la solution : une attitude positive est incompatible avec le problème donc le problème finira nécessairement par disparaître.

Les choses ne nous arrivent pas par hasard ou par chance. Quand on vous dit « tu as eu de la chance que ton patron soit cet homme là parce qu’un autre t’aurait déjà foutu dehors depuis longtemps » certes c’est une chose hautement appréciable que d’avoir un tel patron ; cependant ça n’a rien à voir avec la chance. Autres phrases de ce type : « Si tu avais eu quelqu’un d’autre pour père/mari/amant… les choses ne se seraient pas passées comme ça mais comme c’est moi…. »
Mais ce qui se passe c’est ce qui se passe, à quoi sert d’énumérer tout le champ des possibles ? Est-ce qu’on se rend bien compte de l’absurdité de ce raisonnement ? Si, si, si…. On peut ainsi inventer à l’infini… Des remarques de ce type on pour effet de déstabiliser une personne, en lui faisant croire que sa vie est le fruit du hasard ou que sa bonne fortune dépend d’une chance externe.

Or la bonne ou la mauvaise fortune ne dépendent jamais d’une bonne ou mauvaise fée externe. C’est la Loi de l’Attraction qui répond à nos pensées et non la chance.

Abraham est formel :
« Les gens ne nous croient pas lorsque nous leur disons ceci : devenez heureux et tous vos problèmes disparaîtront. Pourtant les choses sont aussi simples que cela ».

L’état de bonheur ou de bien-être est incompatible avec les problèmes. La vibration du bonheur es éloignée de la vibration des problèmes. Donc dans ces conditions on évite les problèmes et plus on va bien et plus on est heureux et moins on s’aperçoit de ce qu’on évite. Les gens heureux ont nécessairement de la « chance ». Mais c’est parce qu’ils sont d’abord heureux que tout leur sourit et non l’inverse.

Pour plus de renseignements sur la Loi de l’Attraction en français lire à ce propos les textes d’Abraham parus en français aux éditions Guy Trédaniel www.editions-tredaniel.com

Tous les enseignements d’Abraham, dont je me fais le passeur sont la propriété intellectuelle d’Esther et Jerry Hicks www.abraham-hicks.com
VIA : http://universdevazion.wordpress.com/2009/03/17/ce-qui-aurait-pu-se-passer-naurait-pas-pu-se-passer-sinon-ca-se-serait-passe/

Lorsque vous êtes vraiment connecté, vous vous retrouvez à éviter des choses que vous ne voulez pas, mais vous n’êtes même plus conscients que vous êtes en train de les éviter.

Je tiens à vous raconter un épisode le plus marquant parmi d'autres, qui m'a évité des problèmes à ne plus finir et qui confirme leurs dires.
Cela s'est passé au printemps 1992. J'ai fait un rêve (sortie en astral de mon futur immédiat, si vous préférez). Le vécu était d'une clarté, même à présent je me souviens de moindre détail.
Je vais être brève.
Je me rends au travail en voiture dans un endroit que je ne connais absolument pas. Je suis en retard et prends le risque d'emprunter un
petit chemin de campagne pour éviter les bouchons matinales sur la route nationale.
J'approche une sorte de passage à niveau.
Un homme surgit brusquement à ma gauche, directement sous les roues de ma voiture. Un grand choc! Je freine et je me réveille en sueurs: "J'ai tué un homme!"
Je ne pense qu'à ce rêve macabre durant une semaine et j'oublie.

En octobre du même année la direction m'envoie dans le cadre de mon travail dans un hôpital de banlieue Parisienne. RDV est pour 10 heures, je suis coincée dans les bouchons.
Je dévie sur un chemin de campagne, vous dévinez, bien sur, que je le reconnais tout de suite ce petit chemin de mon rêve de printemps.
Glacée, j'avance à 15 km/heure en attendant la suite. Une vigilance extrême.
J'approche, tel un escargot, le passage à niveau, qui se ferme brusquement sur le capot de la voiture.
Un homme, que j'ai reconnu immédiatement, sort à ma gauche, très en colère en criant: "Je ne vous laisserai pas passer, madame!!!
C'est vous qui avez failli me tuer hier en voulant traverser.
En plus il appelle son collègue en témoin en lui expliquant qu'il devrait y avoir une bosse sur ma voiture suite au choc.
Mais voilà ma voiture est nickel. Moi, je suis mortellement silencieuse.
Eux, stupéfaits tous les deux, me laissent partir de mauvaise grâce.

Je suis arrivée avec une heure et demi de retard, absolument incapable d'expliquer à ma direction ce qui m'est arrivé, ni à moi-même d'ailleurs.
Le HIC c'est que j'ai toujours été pleinement consciente de tous ces evénements.

Incroyable ! fantastique !
T'es une sacrée nana !