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L’invitation à l’abondance ~Le Passeur

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L’invitation à l’abondance ~Le Passeur Empty L’invitation à l’abondance ~Le Passeur

Message par Hamsa Sam 19 Jan - 16:27

L’invitation à l’abondance
Publié le 19 janvier 2013 par Le Passeur
L’invitation à l’abondance ~Le Passeur Anne-b10Certains n’y voient toujours rien, mais ce qui a changé depuis peu est colossal. Car sans que pour autant on en ait eu des visions spectaculaires, un grand changement a bien eu lieu depuis la fin de l’année 2012, que d’autres sentent en leur corps et leur esprit.

En nous d’abord…. Parce que tout autour de nous tout a toujours été là, accompli et parfait dans ses principes, mais nous en revanche n’avons pas toujours été là, dans la conscience du vaste champ des possibles qui nous entoure, dans la conscience de ce qu’il est pour nous, dans la conscience de ce qu’il implique du point de vue de notre pouvoir de création permanente. Nous sommes demeurés longtemps sous l’emprise de mécanismes inconscients et répétitifs. La cage est à présent ouverte, l’abondance est à sa porte, il nous reste à nous en rendre compte et à y croire enfin pour que s’accomplisse pleinement la métamorphose.

Sous la baguette cosmique du mystérieux cher d’orchestre, les convergences nous ont placé dans les meilleures conditions pour cela, bien que nos croyances et nos attachements nous lient à l’illusion que nous entretenons ensemble sur ce qu’est le monde où nous tentons d’évoluer comme on nous l’a appris. Devons-nous encore longtemps nous en tenir à ce que nous n’avons jamais remis en question ou devons-nous enfin refaçonner la réalité sans croire la subir ? Dans la mesure où nous sommes en accord avec notre âme – la fameuse petite voix intérieure qui parfois tonne si fort – nous pouvons à présent avec facilité amener à nous ce qui est souhaité. C’est la gare de triage annoncée, celle où les aiguillages nous amènent sur des lignes temporelles correspondant à ce que nous vibrons. Ce qui revient presque à dire « à ce que nous croyons ». Que nous le voulions ou pas, par résonance, nous allons où nous sommes pressentis, mais pour beaucoup qui sont sur le seuil de leurs indécisions, il importe d’être conscient que la vision du monde qu’ils nourrissent en eux les pousse vers la ligne temporelle qui fait écho à cette vision. J’ai toujours dit que dans le grand théâtre de la dualité, ce qui fait la différence, c’est la nature du regard que l’on porte sur toute chose. Je n’ai pas changé d’avis.

La glu qui colle à nos pensées les maintient dans l’art finement ciselé de la guerre, de son aspect le plus brut à ses aspects les plus subtils. Cette glue prend naissance sur la palette infiniment variée des croyances fondées sur la seule peur de souffrir. Les peurs entremêlées de la perte, du manque, du jugement, de l’abandon, de la trahison, de la mort, ainsi que notre capacité à plus ou moins les dépasser, définissent l’ensemble des couleurs primaires de la personnalité auxquelles s’ajusteront les nuances infinies qui tenteront d’apporter l’équilibre plus ou moins bancal de l’édifice. Ainsi l’égo sur son chemin d’équilibriste dessine sa force et sa qualité en fonction du fil qu’il a emprunté et que seul – en réalité – il choisit ou non de poursuivre. Notre égo perpétue sa danse de vie et de mort tant qu’il demeure le siège pesant de nos peurs et des mécanismes qu’il a développés pour s’en accommoder. C’est parce qu’il est empêtré dans cette glue qu’il nous ramène toujours à son niveau habituel de survie. Et c’est parce qu’on l’allège de ce fardeau que peu à peu il se libère alors même qu’il croit perdre son identité et se dissoudre dans le néant qui le terrifie.

Souvenez-vous du nouveau-né que vous étiez lorsqu’en un ultime élan de survie désespéré il vous a fallu accepter l’air dans vos poumons qui n’avaient jusque-là connu que le liquide amniotique. Lorsque l’égo est en perte d’identité – ce que traduit alors l’être identifié à son égo par sa propre perte d’identité – c’est qu’il est arrivé au point où il doit emplir d’air ses poumons pour en chasser le liquide et trouver ainsi le chemin de la libération du nouveau-né. Après quoi commence un tout nouveau champ d’expérimentation.

Le changement qui a eu lieu et qui imprégnera peu à peu toute l’humanité qui en a fait le choix, est de l’ordre de l’exploration d’un nouveau champ d’expérimentation basé sur un autre système de respiration, sur le mode universel. Les plus avancés sur le chemin sont dans la phase de début de remise à zéro du disque dur et du système d’exploitation de nos véhicules terrestres (j’emploie ce terme et ne parle pas de corps ni de psychisme pour ne pas nous limiter à ses seuls concepts). C’est à ceux-là qu’il appartient de ré-imaginer en éclaireurs la manière d’aborder l’expérience humaine. Rien en cela ne peut se faire sur la base des anciens schémas qui fondent et appliquent l’expérience passée. Tout cela a déjà été dit dans plusieurs articles précédents, mais nous voilà à présent – du point de vue de la trame temporelle linéaire qui nous imprègne encore – au point précis de la nouvelle expérience où nous dépassons le fondamental pour entrer dans l’application. Nous nous affûtons sur nos premiers exercices au quotidien et il n’y a personne d’autre que nous pour nous dire qu’il est l’heure de s’y mettre.

L’invitation à l’abondance ~Le Passeur Alex-Grey02Aussi différents soient-ils les uns des autres, ces champs d’application ont tous pour point commun l’énergie de création qui les engendre. Nous sommes ceux qui portons cette énergie jusque dans la matière. Nous sommes les atomes qui organisons les atomes, nous sommes en tout instant créateurs sur plusieurs niveaux de réalités dont certains échappent à nos cinq sens les plus reconnus. Nous avons déjà souvent abordé ici la pensée créatrice mais je souhaite parler aujourd’hui d’une manière très pragmatique d’aborder à présent notre co-création, qui nous ramène à l’exercice de la Présence, son principe d’inspir et d’expir et sa relience à la vision élevée qui préside au sein de tout système.

N’entreprenons plus dans l’énergie de l’art aussi finement ciselé soit-il de la guerre, mais dans l’énergie qui porte la graine jusqu’à l’éclosion de la fleur qui sème la graine.

Nous n’avons plus à nous battre avec quoi que ce soit, nous n’avons plus à essayer de forcer les choses, nous n’avons plus à vouloir imposer un point de vue, nous n’avons plus rien à exiger de qui ou de quoi que ce soit. Du plus grand au plus petit, tout s’inscrit dans le flux et le reflux d’une vaste respiration qui définit les cycles de création (voir Le temps des grandes marées). Au sein de notre quotidien de matière carbonée, mais aussi de matière cristalline, nous pouvons consciemment influer cette respiration en tout ce que nous entreprenons. Être Présent à soi en l’instant de tout acte, de tout échange en paroles et en pensées, permet de s’inscrire naturellement dans le flux et le reflux de la vie, dans sa justesse. Il ne s’agit pas de chercher la maîtrise, mais seulement d’être Présent, c’est à dire d’être en pleine conscience de l’instant que nous vivons, quoi qu’il s’y passe ou que nous faisons.

Cela revient à placer CONSCIEMMENT toutes nos entreprises, grandes ou petites, dans la perspective du mouvement naturel de notre Univers. L’inspir (la préparation de l’acte créateur quel qu’il soit) consiste alors à amener dans notre conscience de l’instant cette mise en perspective. Il n’est pas question de vouloir comprendre quoi que ce soit dans le rapport des forces en jeu, mais juste de placer sereinement ce que nous formulons dans un contexte plus vaste, dont la vision globale nous échappe peut-être, mais en lequel nous pressentons toujours quand nous sommes en résonance ou pas. Relier ainsi le ressenti du cœur avec l’acceptation du mental permet de détendre celui-ci et de fluidifier ses résistances.

En l’inspir nous nous chargeons de l’essence de la vie, dans toute l’étendue de sa profondeur mystérieuse, nous nous plaçons dans l’harmonie. En l’expir nous insufflons à la création que nous faisons naître ce que nous faisons de cette flamme. Tel le potier qui tourne sa terre en conscience, j’inspire la lumière qui m’est donnée, j’expire ce que l’alchimie de ce qu’elle est et de ce que je suis est en mesure d’offrir à son tour. Tel est le cycle harmonieux de la création que la Présence à nous-même permet d’exprimer en la matière. En-dehors de cette Présence, l’égo reprend les rênes de nos créations à la hauteur de ce qu’il détient encore de la glue de ses croyances et de ses peurs et les offre à qui les prend. Ainsi va encore pour un temps l’ancien monde qui se fissure de toutes parts.

L’invitation à l’abondance ~Le Passeur Matti-Klarwein03C’est pourquoi, pour ceux et celles qui en sont là et ne l’ont pas tout à fait intégré, un grand vide semble s’installer où l’énergie d’entreprendre a du mal à trouver sa dynamique et où souvent l’extérieur lui-même ne répond pas aux sollicitations. Ce n’est pas que vous n’êtes pas à votre place, ni moins encore que vous n’avez pas votre place, ce n’est pas non plus que vous avez raté une correspondance ou que quelque chose à foiré quelque part, non, c’est juste que le grand changement qui a eu lieu vous place dans la nécessité de vous laisser porter par cette nouvelle énergie, de demeurer en priorité dans l’accueil de tout ce qui vient quelle que soit la projection que cela gêne en vous. Rien de ce qui est entrepris selon l’art ancien de la guerre ne marchera plus dorénavant, il faut bien en être conscient, c’est que qui est en phase d’intégration jusque dans la densité de nos corps physiques.

L’énergie porteuse de notre expérience de vie a bel et bien changé et pour longtemps. Ce n’est pas un simple changement de voltage, c’est un changement de source d’énergie. Là ou dans l’expérience égotique, le rapport de force était la loi dans le principe d’action-réaction, à présent dans l’expérience de la conscience supérieure, l’abandon à ce qui vient nous place dans le juste flux harmonieux de la vie. Ce n’est pas qu’on ne doit plus rien projeter, c’est que ce qui est projeté doit être porté par la Présence à Soi et ne plus se heurter à ce nous présente l’expérience. Être dans l’action que préside notre intention tout en accueillant ce qui vient, en demeurant ouvert à tout et donc prompt à suivre ce que nous suggère la vie, même si cela semble à priori nous éloigner de l’objectif souhaité. En réalité, quand tel est le cas, l’Univers nous facilite les choses que nous avions compliqué sans nous en rendre compte. Faisons-lui confiance car il ne nous veut aucun mal. Si nous saisissons sa simplicité et si nous nous accordons avec elle, nous recevons son abondance infinie, dans le cas contraire, nous nous détournons tout seuls de ses offrandes. La joie et la gratitude sont deux sentiments qui nous aident infiniment à nous accorder sur l’harmonie.

L’invitation à l’abondance ~Le Passeur Vladimir-Kush06Ainsi nous ne plaçons plus de pierres en travers du courant de la rivière dans l’illusoire volonté de pouvoir de l’égo, mais nous entendons le chant de l’eau et des saules, nous saluons en silence la patience du héron, nous rions de l’espièglerie de la mésange qui a volé notre pain, nous suivons le vol bleuté de la libellule et les ondulations de la couleuvre qui nage. Nous SOMMES la rivière, nous sommes TOUTE la Vie qu’elle accueille, nous en sommes à présent conscients dans le recueil de soi et nous ne pouvons plus ériger d’arrogants barrages à nous-même.

Tout ainsi est nouveau et rien ne l’est. Maintenant qu’il y a de l’air et que nos poumons se déploient, ce que nous percevons de neuf à partir de cette nouvelle énergie est en fait présent depuis toujours jusque dans nos mémoires. Il nous faut juste réactiver notre connaissance de tout cela et désamorcer nos réflexes issus de l’ère de l’Ego, ce que le partage de nos expériences et de nos compréhensions mutuelles nous aide à faire. Les éclaireurs que nous sommes doivent se ressouvenir des principes simples et puissants de l’énergie porteuse de toute création qu’ils connaissent si bien. Il s’agit à la fois de reprendre notre liberté et d’en poser les balises pour ceux qui arrivent.

En quoi dans ce contexte l’expérience de nos incarnations dans ce plan duel où la souffrance a fini par devenir un moteur a-t-elle était utile ? Eh bien justement, parce que dans l’alchimie complexe de la transcendance de nos ombres, ce que nous insufflons alors dans l’expir créateur scintille de quelque chose de plus mystérieux et puissant que ce qui naît de la pure lumière. Je ne détiens pas la vision globale des multiples facettes de cette richesse nouvelle, mais je pressens qu’elle est infiniment précieuse.

Fraternellement,

© Le Passeur – 19 Janvier 2013 – http://www.urantia-gaia.info
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